La chasse est ouverte!

Genella, Katharina & Amélie

C’était une journée paisible qui s’annonçait, tout semblait calme et serein et se fut côte à côte qu’Amélie et Benjamin se mirent en route. Quittant leur chalet perdu sur les versants des alpes, la jeune femme s’arrêta un instant devant le spectacle de l’aurore. Le ciel brillait de mille couleurs alors que des brides de nuages rosés paressaient de-ci de-là vaguement brouillés par une brise légère. A leurs pieds la vallée était encore endormie et les quelques villages échoués au milieu des champs semblaient à peine sortir des ténèbres de la nuit, ignorant les reflets de ce nouveau jour. C’était pour elle le plus beau, mais à la fois le plus triste spectacle auquel il lui avait été donné d’assisté. La jeune femme avait vécu toute sa vie, mortelle et immortelle dans cette région, et elle se voyait aujourd’hui obligé de quitter ce monde merveilleux qu’elle chérissait plus que tout autre, sous la menace de l’inconnu.
La caresse d’une main sur sa nuque étouffa un instant la nostalgie que ce départ éveillait et elle s’abandonna à son étreinte. Avec une infinie tendresse, d’un simple regard, d’un simple baiser, il emporta ses peines et lui rendit ses joies d’un sourire.

-Je t’aime.

Sa voix lui offrant une joyeuse symphonie faisant vibrer son âme dans un espoir d’avenir plus clair.

-Je sais.

Echangeant un dernier frôlement, le couple s’engagea dans la forêt sans oser un regard en arrière. Amélie avait reçu il y a un peu un appel des Cullen leur annonçant l’arrivée prochaine d’un clan venu du nord. Visiblement Alice avait prévu une attaque et les deux français étaient restés sur place dans l’espoir d’en apprendre plus. Il y a quelques heures, alors que Benjamin chassait plus au nord, il avait senti une odeur de mort se déplacer dans les bois. Rapidement prit en chasse, le jeune homme avait pu semer ses poursuivants et rejoindre sa belle au plus vite. Les deux vampires ne s’étaient pas longtemps posés la question. L’ennemi était là et seuls ils n’avaient aucune chance. Voilà plusieurs jours qu’ils ne s’étaient pas rassasier et la soif se faisait pressante, mais impossible de chercher du gibier avec des sanguinaires aux trousses. Ils avaient donc décidé de fuir au plus vite espérant croiser sur leur chemin de quoi calmer leur faim.
Les sens aux aguets, les frenchies s’élancèrent aux milieux des arbres attentif à la moindre altération de leur environnement. Ces deux là n’étaient pas vraiment des guerriers et se battre n’était pas dans leurs habitudes, mais les quelques batailles qu’ils avaient connues aux côté des Cullen les avaient un peu endurcis. Pendant quelques décennies, ils avaient lutté contre des groupuscules sanguinaire qui libéré du contrôle Volturi s’étaient senti pousser des ailes. Les choses étant revenue à la normale, la famille s’en était retourné dans leur contrée natale, trainant derrière eux quelques alliés précieux. Amélie et son compagnon n’en firent cependant, préférant demeurer là où ils se sentaient chez eux et libre. Des années durant, ils avaient supervisé ce territoire, veillant à ce que les intérêts des humains et autres créatures soient respectés comme semblait le souhaiter la famille royale à laquelle ils avaient prêté allégeance. Des années tranquilles somme toute et qui prenaient fin un peu trop précipitamment à leur gout.

Ils longeaient au pas de course le lit d’une rivière lorsque l’immortelle sentie une présence dans son dos. Accélérant le mouvement, le couple s’efforça de tenir le rythme et de changer régulièrement de direction, mais impossible de semer leurs poursuivants qui semblaient de plus en plus proche.
Avant qu’elle ne s’en rende vraiment compte, Benjamin s’était arrêté et, accroupi sur un roché scrutait les sous-bois l’air nerveux. Alors qu’elle se rapprochait doucement de son compagnon, le jeune homme lui fit signe de s’arrêter et sifflant soudainement dans la direction opposée, il se redressa, menaçant.

-Sortez de là.

Il dit cela dans un murmure. A quoi bon cirer, il savait que ses poursuivants l'entendraient.

La chasse est ouverte.

« L'éternité c'est long surtout vers la fin. »

Eliez m’avait envoyé avec Genella en France afin de rallier à notre cause certains des alliés des Cullen. Cette sale petite famille aux yeux dorés ce prenant plus de ce qu’ils ne sont réellement, se proclamant nouvelle famille royal des vampires, quel petite rigolade. Ils tomberont de haut lorsque nous prendront le pouvoir, il n’y avait aucun doute sur le sujet : les Cullens n’était pas fait pour être sur un quelconque trône … à part celui des insectes ou des esclaves.
Nous venions à peine d’arriver en France, mais je pouvais remarquer que Genella ne s’était pas abreuver depuis un moment. Bien sur je lui faisais suffisamment confiance pour qu’elle se contrôle.

Ma compagne de chasse semblait légèrement surprise de faire équipe avec la petite nouvelle du clan. Quant à moi, ce n’était sans surprise que je faisais avec équipe avec elle. Durant la soirée, Eliez m’avait présenté à Genella, et qu’avec nos deux dons nous pouvions faire des merveilles. Peut être que cette mission était pour nous rapprochés. Et peut être par la même occasion à ce que nos deux dons commencent eux aussi à s’apprivoiser l’un l’autre.

Genella et moi flairâmes un couple de vampire, impossible à l’odeur de dire de qui il s’agissait exactement. Nous prîmes en chassent le couple, mais l’homme sembla nous remarquer rapidement. Genella se cacha, et alors que l’homme demanda de sortir de notre cachette, un sourire malsain et diabolique se peignit sur mon visage angélique. Genella se mit à courir entre les arbres, s’arrêtant de temps à autres, quand à moi ce fut dan les arbres que je me mouvais à la même vitesse que Genella et dans son sens inverse, histoire de donner le tourni à notre petit couple.
Puis, Genella s’arrêta à trois mettre de la blonde et dans un murmure salua le couple. J’arrêtai de courir dans les arbres et me mit derrière l’homme. Un sourire sadique au lèvre :

- Bonjour. Accordez-nous donc quelques instants, je vous prie

J’avais peut être une voix douce, pleine de gentillesse, il n’en rester pas moins qu’un non ne pouvait être acceptée.

La chasse est ouverte!

Genella, Katharina & Amélie

Immobile à quelques mètres de son compagnon, Amélie flairait l’air avec anxiété. Une odeur parfaitement identifiable se détachait de celles de la forêt. Deux…oui deux vampires étaient à leurs trousses et ils venaient de eux aussi de s’arrêter, semblant prendre cela comme un jeu. La belle blonde était nerveuse et avait commencer à se mordiller les lèvres lorsque Benjamin demanda à leur poursuivant de s’avancer. Mauvaise idée à son humble avis, une confrontation directe ne tournerait probablement pas à leur avantage. Restait à prier pour que les immortelles qui les suivait ne soient pas membre de ce clan venu d’Irlande, mais là encore, elle avait la désagréable impression que son souhait n’allait pas être exhaussé.
Quelques secondes s’écoulèrent, puis le couple entendit, plus qu’il ne vit, les vampires se déplacer rapidement derrière les arbres de la forêt. La française les aperçu une ou deux fois, mais guère plus, la soif la rendait un peu moins vive et alerte qu’à l’ordinaire et c’est certainement pour cela qu’elle ne pu que constater la présence d’une femme à quelques pas d’elle. L’immortelle eu instinctivement un petit mouvement de recule et se fut le sifflement de Benjamin qui la fit reprendre contenance. Celui-ci semblait ne pas apprécié le sourire malsain que leur adressait la seconde femme qui s’était faufilé derrière lui.
Retrouvant un semblant de calme, mais sans pour autant quitter la plus porche des sanguinaires des yeux, elle adressa un signe d’apaisement à son amant. Inutile de déclencher le combat maintenant. Ces deux-là ne semblaient pas pourvu des meilleures intentions du monde, mais pour l’instant, les deux français ne pouvaient affirmer qu’elles leur voulaient du mal.
Doucement, elle se rapprocha de l’homme qui, montrant les dents, était déjà près à en découdre. Dévisageant la seconde femme, il avait sauté au-bas de son rocher et fronçait méchamment les sourcils, la mâchoire crispée. Arrivée à sa hauteur, la blonde fit glisser ses doigts le long de son bras, lui signifiant sa présence à ses côtés et tentant vainement de lui insuffler un peu de calme. Se tenant maintenant à côté de lui, elle se tourna cette fois vers les deux femmes.

-J’imagine que des présentations sont de rigueur. Je me nomme Amélie et voici mon compagnon, Benjamin. Vous êtes ici sur nos terres, puis-je savoir ce qui vous amène ?

La française n’avait plus vraiment de doute quant à l’identité des deux femmes, mais un espoir illusoire flottait toujours dans son esprit et c’était dans un vain espoir de s’entendre répondre qu’elles n’étaient que des nomades de passage qu’elle leur posa la question.